Entre le Lac powell et le Grand canyon, il n'y a pas grand chose, des champs désertiques, quelques habitations dans un état lamentable, le plus souvent en bois et des stands d'objets faits mains par les indiens. La sécheresse et l'aridité du terrain ne semble même pas permettre les cultures.
L'arrivée au Grand canyon est un changement brutal. On s'attendait à trouver du désert, on découvre une foret. Des points de vue aménagés le long de la route nous plongent immédiatement dans l'imensité du paysage : une faille énorme, de plusieurs kilomètres de long et de large qui suit le cours du Colorado. Le dénivelé est tel que bien souvent on aperçoit seulement des morceaux du fleuve à la couleur marron.
Tout est aménagé, comme à l'habitude, pour faciliter la visite. Un chemin plat et goudronné suit le bord du précipice. Des lodges, magasins, banques et autres services sont centralisés au village. On se dépèche de monter notre tente avant de faire une petite sieste en attendant que la chaleur retombe. Cricri s'est même installé sur la table pour être au frais.
Une petite heure de marche nous a offert le coucher du soleil sur les entrailles du canyon. C'est une immense déchirure dans la terre ouvrant béant un plateau en deux. Malgré la foule de visiteurs venus admirer les couleurs sanguines du canyon, il règne un silence qui renforce la majestuosité du paysage.
Repus, réchauffés par le feu de camp et heureux des moments vécus, on passe une des meilleure nuit du voyage dans le calme environnant.
Au matin, les couleurs du canyon ont changées. Certains à pied, d'autres à mules, tous un peu inconscients, descendent vers le fond du canyon. En bas, la chaleur est intense et il leur faudra plusieurs heures de marche et de souffrance pour atteindre leur but. Les plus prudents remontent déjà, ils ont dû partir au milieu de la nuit. Deux gars, un peu agés et pas très sportifs, chargés comme des bourricots avec la panoplie du parfait petit campeur, chapeau de cowboy sur la tête, s'apprètent à se lancer dans l'aventure de la descente infernale, sous les yeux ébahis de leurs femmes trop grosses pour les accompagner, dans la châleur déjà écrasante de 11h du matin.
On quitte le Grand canyon pour rejoindre Los angeles. Sur le chemin, on fait une halte déjeuner à Williams, une ville étape de la fameuse route 66, emblème des années 50 de l'Amérique et de la liberté. On se croirait dans la série "Happy days". Un bric à brac kitchissime, harley et chevrolet, tout l'esprit hippies est exposé dans les maisons, boutiques et restaurants. L'ambiance est très pop.
On s'arrète pour la nuit dans un motel à proximité de LA, la chambre est grande, parait propre mais soudain un cafard parcourt la moquette! Beurk! Fallait pas trop espérer pour 40$ avec piscine. Une inspection générale du lit s'impose.
L'arrivée au Grand canyon est un changement brutal. On s'attendait à trouver du désert, on découvre une foret. Des points de vue aménagés le long de la route nous plongent immédiatement dans l'imensité du paysage : une faille énorme, de plusieurs kilomètres de long et de large qui suit le cours du Colorado. Le dénivelé est tel que bien souvent on aperçoit seulement des morceaux du fleuve à la couleur marron.
Tout est aménagé, comme à l'habitude, pour faciliter la visite. Un chemin plat et goudronné suit le bord du précipice. Des lodges, magasins, banques et autres services sont centralisés au village. On se dépèche de monter notre tente avant de faire une petite sieste en attendant que la chaleur retombe. Cricri s'est même installé sur la table pour être au frais.
Une petite heure de marche nous a offert le coucher du soleil sur les entrailles du canyon. C'est une immense déchirure dans la terre ouvrant béant un plateau en deux. Malgré la foule de visiteurs venus admirer les couleurs sanguines du canyon, il règne un silence qui renforce la majestuosité du paysage.
Repus, réchauffés par le feu de camp et heureux des moments vécus, on passe une des meilleure nuit du voyage dans le calme environnant.
Au matin, les couleurs du canyon ont changées. Certains à pied, d'autres à mules, tous un peu inconscients, descendent vers le fond du canyon. En bas, la chaleur est intense et il leur faudra plusieurs heures de marche et de souffrance pour atteindre leur but. Les plus prudents remontent déjà, ils ont dû partir au milieu de la nuit. Deux gars, un peu agés et pas très sportifs, chargés comme des bourricots avec la panoplie du parfait petit campeur, chapeau de cowboy sur la tête, s'apprètent à se lancer dans l'aventure de la descente infernale, sous les yeux ébahis de leurs femmes trop grosses pour les accompagner, dans la châleur déjà écrasante de 11h du matin.
On quitte le Grand canyon pour rejoindre Los angeles. Sur le chemin, on fait une halte déjeuner à Williams, une ville étape de la fameuse route 66, emblème des années 50 de l'Amérique et de la liberté. On se croirait dans la série "Happy days". Un bric à brac kitchissime, harley et chevrolet, tout l'esprit hippies est exposé dans les maisons, boutiques et restaurants. L'ambiance est très pop.
On s'arrète pour la nuit dans un motel à proximité de LA, la chambre est grande, parait propre mais soudain un cafard parcourt la moquette! Beurk! Fallait pas trop espérer pour 40$ avec piscine. Une inspection générale du lit s'impose.
Rendez vous à Los Angeles...
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