jeudi 12 mars 2009

petite philosophie du sommeil

Il faut savoir que nous passons un tiers de notre vie à dormir. Dernièrement, mon chiffre s'est beaucoup réduit, avec une moyenne de 4h par nuit, histoire de rétablir l'équilibre avec le reste de l'année.

Quand la fatigue se fait sentir, tu n'es plus réellement toi-même. Physiquement déjà, cernes noires de plus en plus grandes, paupières lourdes, une vitesse de mobilisation corporelle inférieure à 2Km/h, un ralentissement idéo-moteur au point d'avoir un taux de réactivité quasi nul et une tenue vestimentaire très "mélange des genres" vu que tu attrapes le premier truc qui te tombe sous la main, que ton demi-sommeil ne te permet de distinguer que partiellement.


Le pire est encore les troubles psychiques occasionnés par la fatigue. On est, encore plus que d'habitude, sujet à des sautes d'humeur et une certaine susceptibilité. Facilement irascible, on s'emporte à la moindre contrariété mais on devient aussi un ricaneur de l'extrême, pouffant quand on nous parle de la couleur de nos chaussettes. On s'effondre pitoyablement au bord des larmes en écoutant la BO de dirty dancing à la radio ou devant le 20h. On débite des conneries à longueur de journée pour éviter de penser à la douceur de notre couette et tout plaquer afin de rentrer s'allonger. On s'endort devant Dr House!!!

Heureusement, j'ai trouvé la solution : mon homme. Modèle unique interdit à la vente, bientôt en France!!!

Pour les autres, vous n'avez qu'à compter les moutons.

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