mode pause

C'est la crise les amis. Je ne parle pas de cet étonnement mondial sur les poches vides du peuple, mais bien d'une crise nouvelle qui éclate aujourd'hui comme une crise d'adolescence. Pas de boutons d'acné, de chamboulement hormonal ou de poils qui poussent en tous sens, mais un besoin de reconnaissance, d'écoute et de confiance. Une mini révolution infirmière qui gronde en sourdine depuis un moment est en train d'éclater pour combattre les dérives du jemenfoutisme de certains.

Face à ce mouvement de colère, une seule solution, l'hibernation. Revenir au printemps, quand les petits oiseaux chantent et les fleurs éclosent, quand le soleil brille et les cœurs s'aiment. Alors je mets le mode pause en attendant que Roselyne ait fini d'exterminer la virus H1n1 avec son vaccin trafiqué, que les salaires soient à la hauteur de nos responsabilités, que les médecins retrouvent un peu d'humanité, que les patients soient bien traités, et les infirmières écoutées.
... ou bien faire comme Lily Allen, chanter haut et fort "fuck you" devant des milliers de personnes.



ou encore ... faire un tour sur le site "vie de merde", se rendre compte que certains ont des soucis encore plus pourris et en rire. D'un seul coup, tout devient plus léger.

http://www.viedemerde.fr/

extraits :

• Aujourd'hui, je vais faire des courses dans le supermarché où travaille ma petite amie. Je me suis fait larguer par une annonce dans les haut-parleurs du magasin.

• Aujourd'hui, je gronde ma fille. Boudeuse, elle va dans sa chambre, prend son petit sac, se dirige vers la porte et me dit : "Je vais à Carrefour m'acheter une nouvelle maman."

• Aujourd'hui, ma copine me demande depuis la cuisine si j'ai faim car elle compte préparer à manger. Connaissant ses piètres talents culinaires, je refuse poliment. Pour toute réponse, j'entends : "...Non, finalement, ce ne sera qu'une seule pizza. Vous pouvez la livrer dans quinze minutes ?"

• Aujourd'hui, journée shopping avec une amie. Je vais dans une cabine et essaie un pantalon. J'entends mon amie demander à tous les clients : "Qui veut voir une raie masquée ?" D'un coup, elle ouvre en grand le rideau. J'étais de dos, penchée vers le sol, le pantalon aux chevilles, en string.